mardi 20 juillet 2010

Jack l’Eventreur chez le Psychanalyste... et inversement

Dans 1888, les références aux œuvres à venir de nos quatre héros, sont légions. Par exemple Sholto est le nom d’un personnage dans Le Signe des Quatre, le second roman des aventures de Sherlock Holmes, que Doyle écrira deux ans plus tard. Stapleton, le nom du méchant du Chien des Baskerville, livre dans le lequel apparaît également le Docteur Mortimer.

On aperçoit chez Bram Stoker un portrait de Vlad Tepes. Personnage qui va l’inspirer pour la création de Dracula en 1897. Quand à sa servante Lucy, elle porte le prénom de la première victime du vampire à Londres. D’ailleurs Stoker précise à Lasker que "le sang c’est la vie", phrase prononcée par Van Helsing, le chasseur de vampires, ennemi de Dracula.

Freud lui, élaborera une théorie sur les motivations du tueur de Withechapel qu’il définira comme sexuelles, spéculation qui deviendra la pierre angulaire de la psychanalyse.

L’odyssée que vont vivre Doyle, Freud, Stoker et Lasker va participer à la construction du destin futur de nos héros et aider à faire d’eux, les génies que l’on connaît. Ce concept outre sa logique (on ne sort pas indemne d’une pareille expérience) donne la permission ludique à l’auteur de truffer ses aventures de clins d’œil à l’aide de noms et de situations. Bien évidemment, les albums seront jalonnés de références qui souvent, passeront au-dessus de la tête du lecteur (moi-même, j’ai du mal à me souvenir de la provenance de certaines) mais qu’importe. La non-reconnaissance de ces renvois ne gênera en rien la compréhension de l’ensemble de la narration.