mercredi 11 août 2010

Dark Vador, John Locke et Tintin. Même combat.

L’album se termine bien évidemment par un cliff-hanger (expression qui n’a qu’un rapport lointain avec le médiocre film du même nom) et qui équivaut à une accroche, en français. Cette notion renvoie à un nœud dramatique non résolu qui doit susciter chez le lecteur, l’envie de connaître la suite.

La bande dessinée en est truffée. Que ce soit au milieu des albums (Tintin) ou à la fin (Blueberry), tout comme dans les films de cinéma. De temps à autre, avec bonheur (L’empire contre-attaque "I’am your father") mais le plus souvent avec un systématisme invraisemblable, tellement prévisible qu’il en devient comique (Freddy, et autre Vendredi 13). Surtout quand les suites ne sont pas tournées parce que le premier film a été un échec commercial justifié (Godzilla). Actuellement, on croise le plus souvent les cliff-hanger dans les séries télé de qualité, surtout en fin de saison (Six Feet Under, Desperate, True Blood et… non, en réalité, dans toutes les séries). Le cliff-hanger doit donc être béton, tout en restant résoluble afin ne pas décevoir le lecteur qui quand il connaitra la suite pourrait dire " Tout ça pour ça "

Mais ça, comme dirait Kipling, c’est une autre histoire.