jeudi 19 août 2010

DIEU... c’est pas un boulot facile

Doyle était-il un auteur sûr de lui, convaincu d’être aussi génial que son détective ? Sûrement pas. Il avait inventé Sherlock Holmes en s’inspirant d’un de ses professeurs de faculté. Il haïssait son personnage qui n’était pour lui, qu’un moyen de gagner le l’argent pour se consacrer à des travaux d’écriture plus nobles.

Stoker était-il un être mystérieux ? Un taiseux, obsédé par les spectres et autres fantômes ? Rien n’est moins sûr. Quand on est journaliste et que l’on dirige l’équipe d’un des théâtres les plus importants du monde, c’est peu probable.

Lasker était-il un hédoniste, sensible aux charmes féminins ? Définitivement non. Les plus grands joueurs d’échecs sont connus pour être des monomaniaques n’ayant que peu d’intérêt pour le sexe faible.

Freud était-il un philanthrope humaniste ? Par certains côté peut-être. Mais il a passé sa jeunesse le nez dans ses livres, vivant de la dot de sa femme et des cadeaux de mariage à ces débuts. Et il y a peu de chances que les suffragettes goûtent ses idées sur la psyché féminine (les femmes ne seraient que des frustrées ; des êtres incomplets qui ne cherchent qu’à compenser leur manque de pénis).

Quant à Jack l’Eventreur, qui était-il ? Mystère… Mais probablement pas un médecin fou proche de la couronne ou un esthète génial type Hannibal Lecter. Ce serait plutôt un monsieur tout le monde, un artisan totalement pervers vivant à WitheChapel et n’ayant rien de romantique. Comme 95% des Serials Killer.

Mais finalement quelle importance ?

C’est moi qui décide.