samedi 31 juillet 2010

L'impératrice Victoria... La plus grande souveraine de tous les temps… et une frustrée qui voyait des phallus partout

L’Angleterre victorienne de 1888. Sociologiquement, l’accent est mis sur la moralité. C’est l’ère du puritanisme le plus brutal. La femme mariée n'a ni le droit de vote, ni celui de porter plainte, de posséder des biens propres ou d'occuper un emploi. Son corps est perçu comme un temple abritant une âme pure et innocente. Cantonnée dans un rôle de mère et de maîtresse de maison, elle ne doit pas être "souillée", que ce soit par des artifices du maquillage ou les plaisirs de la chair.

Ainsi, les classes bourgeoises sont écrasées par les interdits de la bienpensense et de la religion anglicane qui pratiquée de manière la plus radicale, rend le corps coupable. La masturbation est taboue et l’on préconise la séparation des enfants des deux sexes. Il est même conseillé de cacher les pieds des pianos puisque que trop explicites.

Cette époque construite sur la prohibition du corps, engendre son cortège de perversions et de névroses, signes de conflits et de frustrations. Ceci explique en grande partie l’explosion de la prostitution dans l’Est-End.

lundi 26 juillet 2010

Ca déménage !!!

En retard... Monstrueusement en retard. Voici la suite du découpage (pages 38 à 43). En plein déménagement, je n'ai pas le temps de m'étendre sur le contenu des planches. Mais j'espère que la lecture intéressera, car à ce stade du récit, le conflit prend de l'ampleur. Il n'oppose plus uniquement les héros à l'Eventreur. Des génies, ce sont des points de vues, et à cette époque, des points de vues qui s'opposent et se combattent farouchement.

Bonne lecture

James





mardi 20 juillet 2010

Jack l’Eventreur chez le Psychanalyste... et inversement

Dans 1888, les références aux œuvres à venir de nos quatre héros, sont légions. Par exemple Sholto est le nom d’un personnage dans Le Signe des Quatre, le second roman des aventures de Sherlock Holmes, que Doyle écrira deux ans plus tard. Stapleton, le nom du méchant du Chien des Baskerville, livre dans le lequel apparaît également le Docteur Mortimer.

On aperçoit chez Bram Stoker un portrait de Vlad Tepes. Personnage qui va l’inspirer pour la création de Dracula en 1897. Quand à sa servante Lucy, elle porte le prénom de la première victime du vampire à Londres. D’ailleurs Stoker précise à Lasker que "le sang c’est la vie", phrase prononcée par Van Helsing, le chasseur de vampires, ennemi de Dracula.

Freud lui, élaborera une théorie sur les motivations du tueur de Withechapel qu’il définira comme sexuelles, spéculation qui deviendra la pierre angulaire de la psychanalyse.

L’odyssée que vont vivre Doyle, Freud, Stoker et Lasker va participer à la construction du destin futur de nos héros et aider à faire d’eux, les génies que l’on connaît. Ce concept outre sa logique (on ne sort pas indemne d’une pareille expérience) donne la permission ludique à l’auteur de truffer ses aventures de clins d’œil à l’aide de noms et de situations. Bien évidemment, les albums seront jalonnés de références qui souvent, passeront au-dessus de la tête du lecteur (moi-même, j’ai du mal à me souvenir de la provenance de certaines) mais qu’importe. La non-reconnaissance de ces renvois ne gênera en rien la compréhension de l’ensemble de la narration.

mardi 13 juillet 2010

Dracula fait un bide

Stoker est un jeune écrivain quand il se lie d'amitié avec Henry Irving en 1875. Celui-ci, comédien shakespearien mondialement connu au même titre que Sarah Bernard, est directeur du Lyceum Theatre de Londres. Rapidement, il nomme Stocker administrateur. Celui-ci prend ainsi place dans la société culturelle britannique (avec notamment Oscar Wilde qui publiera Le Portrait de Dorian Gray en 1890). En 1888, Stoker est également journaliste pour une publication culturelle.

En 1897, il publiera Dracula. Malheureusement, cette œuvre aura un succès public mitigé même si Stoker obtiendra la reconnaissance de ses paires.

Il faudra attendre la mort de celui-ci pour que le nom de Dracula accède grâce au cinéma, à la postérité.

mercredi 7 juillet 2010

M. Hyde l’Eventreur

L'Étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde , œuvre que l’on considère comme majeure dans le genre de l’épouvante, a pour auteur Robert Louis Stevenson, le maître écossais du roman d'aventure. Publié en 1886, cette célébrissime nouvelle connue un succès immédiat et des adaptations théâtrales à profusion.

Le phénomène s’explique sans doute par la quantité importante de lectures symboliques de cette œuvre. Ainsi, elle évoque le conflit interne entre le bien et le mal. La bonté et la folie meurtrière, si bien que certains n’hésitèrent pas à faire un parallèle avec les activités nocturnes de Jack l’éventreur.

Mais elle peut également être vue comme une allégorie sur la tendance victorienne à lhypocrisie sociale. Ou encore, le dédoublement de personnalité et la frontière entre le conscient et l'inconscient que décrira plus tard, la psychanalyse.

samedi 3 juillet 2010

vendredi 2 juillet 2010