jeudi 1 avril 2010

Réalisme et Réalité

L’exposition terminée, on entre dans la mise en place des éléments qui vont intervenir pour la résolution du conflit principal. C'est-à-dire, la traque et la tentative de capture de Jack l’éventreur.

On fait ainsi la connaissance de l’inspecteur principal Donald Swanson qui accepte de communiquer à Arthur, son dossier sur les recherches en cours. Ce policier est un personnage réel puisque en 1888, Scotland Yard lui confia la responsabilité de l’enquête. Il fut notamment le supérieur de l’inspecteur Frederick Abberline qui travailla sur l’affaire Jack the Ripper (incarné par Johnny Depp dans From Hell ou Michael Caine dans Jack l’Eventreur).

L’intervention dans le scénario de faits et de personnages ayant existés, a deux avantages. Insuffler une dose de vraisemblance à l’histoire et encadrer le caractère des protagonistes face à des situations extrêmes qui (dieu merci) me sont totalement inconnus. En effet, si cette aventure est une fiction du début à la fin (je n’ai aucune prétention d’apporter une énième solution «définitive» à l’énigme de Jack l’Eventreur. Je laisse cela aux Ripperologues de tous poils), la plupart des événements et éléments de décor sont inspirés de la réalité. Les descriptions du Londres et des mœurs de 1888 ainsi que la chronologie des événements et la psychologie des personnages principaux (j’y reviendrai) s’appuient sur des documents historiques Tout cela, non pas dans le but d’insuffler une dose de réel mais de réalisme à l’histoire. Le seul souci étant que le lecteur prenne du plaisir à la découverte de celle-ci.